« La peinture est mon équilibre, mon abri, mon langage.
Elle est l’accumulation de tous mes ressentis : vivante, en mouvement. »
A l’image de Stéphanie Drugeon qui pratique la peinture un peu comme la danse. Un moment suspendu, où il est question de valse des couleurs et des matières, mais aussi des émotions. Un univers qu’elle découvre à l’âge de 15 ans, à défaut de pouvoir continuer la danse, elle qui se destinait à une carrière professionnelle.
Après une formation d’un an à l’école de Penninghen, à Paris, où elle est née avant de grandir en banlieue, Stéphanie décroche un BTS de communication visuelle dans une école de Saint-Germain-des-Prés qui lui permet de travailler dans la pub, alors en pleine effervescence. Puis elle décide d’intégrer les Beaux Arts de Versailles où elle se consacre pleinement à la peinture. A 23 ans, elle en sort diplômée avec une mention très bien, et plie bagage pour l’Indonésie où elle apprend la technique ancestrale du Batik pendant une année. A son retour, elle pose ses valises sous le ciel bleu de la Méditerranée, côté plages et palmiers.
C’est là, à Hyères, qu’elle enseigne et partage depuis plus de 25 ans sa passion pour l’art et la peinture. Plasticienne et « technicienne » comme elle se définit, elle enseigne les arts plastiques dans les lycées ainsi que dans des hôpitaux et lors de stages pluridisciplinaires et multi-générationnels. « La peinture est un langage, un rapport au corps, à l’espace et à la couleur. L’art exprime, lui, le meilleur de ce qu’il y a en chacun de nous. » Ses cours et stages ? Résolument joyeux, dans son atelier, les musées ou au grand air dans des lieux toujours magiques, pour observer, comprendre et partager avec générosité et créativité les techniques et les courants qui agitent l’art et nos cœurs.